Maison

Le financement de son achat immobilier : vers qui se tourner ?

Il n’est pas toujours facile d’obtenir un prêt immobilier ou il n’est pas toujours possible d’assumer les conditions requises. Dans ces situations, il existe des options de financement alternatives qui peuvent être avantageuses pour les propriétaires.

Louer pour acheter

Ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter une maison choisissent de louer jusqu’à ce qu’ils aient économisé suffisamment d’argent. Toutefois, il peut s’agir d’une étape intermédiaire si vous signez un contrat de location pour acheter. Il s’agit d’une option récurrente d’achat d’un bien immobilier jusqu’à ce que le capital nécessaire soit obtenu.

Lors de la signature de ce contrat, les deux parties conviennent d’une date d’achat à un prix spécifique, un montant qui ne peut être modifié. Jusqu’à la date d’achat, le locataire paie un loyer mensuel, qui sera déduit du prix final. Ce loyer mensuel est également fixé dans le contrat ;

Coopérative de logement

L’acquisition d’une maison par une coopérative de développement ne signifie pas que vous n’avez pas besoin de financement, mais le prix de la propriété est généralement plus bas, il sera donc plus abordable d’économiser ce montant. L’objectif principal des coopératives est l’auto-promotion du logement, de sorte que le rôle d’intermédiaire du promoteur soit éliminé et que l’accès au logement se fasse à un prix de revient qui peut être de 20 à 30 % inférieur au prix du marché.

En outre, les propriétaires eux-mêmes sont membres de la coopérative, y participent activement et décident donc de la conception ou de la construction des logements. Toutefois, dans cette option, il faut tenir compte du fait que le prix de la maison n’est pas fixe et que de nouveaux coûts peuvent survenir pendant le processus de construction. 

Paiement différé

Il est également possible de payer le prix final de la maison en plusieurs versements. Plus précisément, il existe la possibilité d’un paiement différé avec une condition résolutoire, un contrat privé dans lequel les parties conviennent de cette forme de paiement par laquelle le vendeur finance l’acheteur. Toutefois, la vente n’est pas formalisée si l’acheteur ne respecte pas les conditions convenues. Dans ce cas, la propriété du bien reviendra au vendeur, mais l’acheteur se verra rembourser les montants payés jusqu’à présent, moins une pénalité.

Si le vendeur veut sécuriser l’opération, il existe la possibilité d’un paiement différé dans lequel le bien reste la propriété du vendeur jusqu’à ce que le paiement soit effectué par l’acheteur. Dans ce cas, le contrat comprend un pacte de propriété.

Financement familial

Il est également possible de recourir à une aide familiale pour l’acquisition d’un bien immobilier. Cependant, sur cette question, son traitement fiscal doit être analysé, surtout si le montant ne sera pas restitué. Dans ce cas, il s’agirait d’un don et les taxes correspondantes devraient être payées.

Toutefois, les membres de la famille peuvent également demander le remboursement de l’argent. Ce qui constituerait un prêt entre membres de la famille. Dans ce cas, l’accord doit être formalisé par un contrat pour en fixer les conditions.

Financement de l’immobilier

L’un des outils alternatifs les plus récents est le crowfunding immobilier. Il s’agit d’une plateforme par laquelle plusieurs investisseurs acquièrent conjointement un ou plusieurs biens immobiliers. De cette manière, l’acheteur n’a pas besoin de faire une dépense importante car il s’agit d’un investissement commun et, en outre, vous pouvez obtenir un rendement au cas où vous décideriez de louer la maison.